« Bottom of the Pyramid » ou le poids des mots…

J’ai participé la semaine dernière au deuxième rendez-vous organisé dans les locaux de  la MACIF par l’ESSEC, l’Ecole Polytechnique et HEC sur les problématiques de Développement Durable et de Stratégie « Bottom of the Pyramid » (BoP).
Le premier Atelier de Recherche avait eu lieu début 2011. L’invité d’honneur en était Stuart L. Hart , l’un des deux pères fondateurs, (avec C.K. Prahalad) de cette théorie économique du « Bottom of the Pyramid ». Cette année, la conférence intitulée « Second Research Workshop on Sustainability & Impact Challenges at the Base of the Pyramid », recevait comme invité Erik Simanis, Professeur à la Johnson-Cornell University, et co-auteur avec Stuart L.Hart du « Base of the Pyramid Protocol ».
Pour rappel, le terme « Base (ou Bottom) of the Pyramid » désigne communément la

Social Business: une leçon du Professeur Yunus

©microfinance-fr.blogspot.com

J’ai participé cette semaine à une conférence organisée par la Chaire HEC Social Business/Entreprise et Pauvreté. L’invité d’honneur de cette conférence était le Professeur Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, inventeur du micro-crédit et du concept de « social business ».

Devant un public très nombreux, et principalement composé d’étudiants (la génération Y est aujourd’hui très sensible à ces thèmes, y compris dans les écoles de commerce !), il a eu pu rappeler ce qu’était à ses yeux un « social business », à savoir une entreprise qui

Introduction à la notion de « Base of the Pyramid »

Un des thèmes régulièrement abordés sur ce site et qui me passionne à titre personnel, et pourquoi pas un jour à titre professionnel, touche aux questions de stratégies « Base of the Pyramid » (BoP).
Pour rappel, le terme « Base (ou Bottom) of the Pyramid » désigne communément la partie de la population la plus pauvre de la planète, qui vit avec moins de 2$ par jour.
La démarche BoP décrit les stratégies, les approches et les pratiques développées et mises en place par certaines entreprises (comme Danone, Unilever, Dupont, Véolia, Essilor, …) pour atteindre cette cible, via des business models permettant à la fois l’amélioration de leurs conditions de vie, la lutte contre la pauvreté, mais aussi une réelle viabilité économique.

Thierry Sibieude, professeur à l’ESSEC (dont je suis moi-même un ancien élève), une des grandes écoles les plus en pointe sur ces sujets, vient de

Blindspot : à la croisée de la technologie et du social

©imag-netexplo.org

Après avoir abordé un certain nombre de questions et tendances de fond exposées lors du dernier Forum NetExplo (voir mes deux précédents billets), je voudrais évoquer ici le Lauréat du Grand Prix de l’Innovation NetExplo 2012.

Après une première sélection parmi des centaines de projets innovants dénichés aux quatre coins du monde, le jury du Grand Prix NetExplo a retenu dix innovations, et parmi ces dix, en a consacré particulièrement une : « Blindspot ».

Blindspot est une canne blanche d’aveugle « intelligente ». Pensée et développée par Selene Chew, une étudiante singapourienne de 23 ans, cette canne,

Trendwatching : les 12 tendances de consommation incontournables pour 2012

©eventexperts.com.au

Le cabinet de tendance européen Trendwatching vient de publier une étude montrant les grandes tendances de consommation pour l’année 2012.
Intitulée « 12 Crucial Consumer Trends for 2012 », cette étude reprend plusieurs thèmes, que j’ai eu l’occasion d’aborder ces derniers mois, notamment sur les nouvelles technologies, l’influence des consommateurs sur l’obligation d’authenticité des marques, l’importance des enjeux de la santé dans la consommation, etc…
Certaines tendances nouvelles apparaissent aussi, et j’aurai l’occasion dans des prochains articles de revenir sur celles qui me tiennent particulièrement à cœur.

En attendant, je vous liste ci-dessous les 12 tendances cruciales de la consommation pour 2012 (selon Trendwatching) :

1. Tapis rouge (Red Carpet)
Le poids des consommateurs chinois,

Wello: la roue de secours pour les questions d’approvisionnement d’eau

©sustainability.umich.edu

Dans l’un de mes précédents billets sur le thème de la stratégie « Base of the Pyramid » (BOP), destinée à répondre aux besoins des populations les plus pauvres, j’avais illustré mon propos avec un exemple concret : le Chotukool, un produit nomade réfrigérant permettant de conserver les aliments.
Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un autre exemple de création de produit, qui dégage à la fois une valeur économique et une valeur sociale. Son nom : Wello.
Cette invention d’une simplicité incroyable, va révolutionner

The « Fortune at the Bottom of the Pyramid » expliqué par son auteur

C.K. Prahalad: ©innovisions.wordpress.com

J’ai abordé dans plusieurs billets la question de la stratégie « Bottom of the Pyramid » (BoP), à savoir comment atteindre les populations les plus pauvres du monde, celles du “bas de la pyramide”, vivant avec moins de 2 dollars par jour, et comment les entreprises privées pouvaient en même temps

Bottom of the Pyramid: les questions à se poser 2/2

BOP cartoon: © orbitchange.com

Comme je l’ai abordé dans mon précédent billet, la mise en place d’une stratégie Bottom of the Pyramid est très souvent semée d’embûches.
L’article de la Harvard Business Review sur ce sujet décrit un certain nombres d’obstacles sur le marché, mais recense aussi un certain nombre de questions que devraient se poser les dirigeants des entreprises qui souhaitent

Bottom of the Pyramid: les questions à se poser 1/2

Un récent article de la Harvard Business Review, fait le point sur la stratégie « Bottom of the Pyramid », et met en avant les obstacles et freins majeurs qui rendent cette stratégie souvent difficile, voire impossible pour de nombreuses entreprises. Au delà de quelques réussites, notamment dans les secteurs des

Stuart L. Hart : the Green Leap

Stuart L. Hart

Suite à la conférence donnée par Stuart L. Hart, l’un des pères fondateurs de la stratégie « Base of the Pyramid », j’ai trouvé sur internet une vidéo dans laquelle il aborde un des ses sujets actuels favoris : le « Green Leap » (littéralement le Saut Vert).

Pour lui, le développement des technologies propres